La lutte contre le harcèlement à l’école est en effet une priorité nationale, qui s’appuie sur des mesures fortes : interdiction du téléphone portable à l’école, l’inscription du droit à une scolarité sans harcèlement dans la loi, la création du 3018 (plateforme unique de signalement pour les jeunes victimes de harcèlement et de violences numériques), déploiement du programme « pHARe » pour la prévention, la formation et le traitement des situations de harcèlement.
Lors de cette cérémonie, c’est l’engagement des élèves et des équipes éducatives qui était à l’honneur.
Au collège Jean Vilar de Riom, les 27 élèves de 5eB ont choisi de participer au concours Non au harcèlement (#NAH) dans la catégorie « harcèlement sexiste et sexuel », avec un projet intitulé « Le harcèlement sexiste c'est grave, alors gravons ! », et une technique de production de leurs affiches, la linogravure.
Pendant deux mois, au rythme de sessions hebdomadaires en classe, le harcèlement sexiste et sexuel a été abordé à travers la création d'affiches percutantes, portant un message fort. Des discussions et des débats sur les stéréotypes de genre et les enjeux liés à l’égalité ont également été organisés.
En ateliers, les élèves ont appris la technique de la linogravure pour créer leurs affiches, puis les imprimer.
La sensibilisation a ensuite dépassé le cercle de la classe pour toucher les autres élèves du collège, puis l’ensemble de la communauté éducative par le biais d’une exposition au sein du collège, reprise par la ville de Riom pour toucher un public plus large.
Mise à jour : mai 2025